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GoodZero x MyCarbon - Voici comment nous voyons l'avenir

Pionnier sur la voie de la décarbonisation

Dans ce secteur en constante évolution, les entreprises doivent penser de manière innovante à la décarbonisation de tous les aspects de leurs activités afin de se préparer aux changements inévitables à venir. Il est donc essentiel d'envisager ce qui est encore à venir et de voir comment une décarbonisation efficace peut contribuer à limiter l'augmentation moyenne de la température mondiale à 1,5 °C.

Dans le dernier blog de cette série, nous partageons avec notre collègue MyCarbon, leader du secteur, notre point de vue sur le secteur et sur ce que nous aimerions voir se produire pour apporter plus de transparence, d'accessibilité et d'action climatique efficace.

Notre vision d'un avenir plus vert

Voici ce que Toby Green, cofondateur et directeur de MyCarbon, avait à dire sur l'avenir de l'industrie :

"Le secteur n'en est qu'à ses balbutiements et doit encore se développer. L'accent sera mis davantage sur la validation et l'expertise de la comptabilité carbone.

Il est un peu ridicule que pour devenir un comptable financier qualifié, il faille passer plusieurs années d'examens difficiles ; tout cela parce qu'il est important de bien faire son travail. Pourtant, n'importe qui peut devenir comptable en carbone. À l'avenir, il faudra que cela change ! N'importe qui ne peut pas devenir comptable carbone du jour au lendemain ou sans la qualification requise. Il en va de même pour les stratégies net-zéro et les rôles de réduction des émissions. C'est pourquoi nous sommes fiers de la formation académique et scientifique de notre équipe, qui a travaillé dur pour acquérir des compétences crédibles qui aident nos clients à gérer leur impact en toute confiance.

De même, il est absurde qu'une entreprise puisse prétendre à la neutralité carbone en se contentant de calculer ses émissions de portée 1 et 2 et de les compenser, sans aucun audit des calculs initiaux. Nous continuerons à faire pression pour que le secteur applique une communication plus transparente sur les méthodologies de calcul des empreintes, ainsi que sur les hypothèses et le travail qui entrent dans la composition des chiffres finaux utilisés. Bien qu'un examen plus approfondi puisse rendre la communication difficile à court terme, il garantira que des changements à long terme puissent réellement avoir lieu... et une fois que de bonnes normes seront établies et mises en œuvre, elles deviendront plus faciles à suivre !

Les rapports obligatoires deviendront également plus fréquents. Au Royaume-Uni, nous avons déjà la SECR et la TCFD, mais il y aura des réglementations plus strictes pour la comptabilité et la déclaration des émissions de carbone. Cela permettra de s'assurer que les entreprises mesurent et déclarent avec précision leurs émissions et qu'elles prennent des mesures pour les réduire conformément aux objectifs de réduction nette à zéro.

Pour qu'un pays atteigne le niveau zéro, toutes les entreprises travaillant dans cette région doivent également atteindre le niveau zéro. Cela signifie qu'il sera nécessaire d'établir des normes plus rigoureuses en matière de compensation et d'élimination des émissions de carbone. Tout système de compensation ou d'élimination utilisé doit être conforme à l'accord de Paris, ce qui signifie qu'il répond aux critères définis dans l'accord de Paris. C'est en partie ce qui nous enthousiasme tant dans notre collaboration avec GoodZero, qui partage tout à fait cette conviction.

Cela aura un impact significatif sur le marché de la compensation, car davantage d'entreprises seront à la recherche de compensations de haute qualité pour les aider à atteindre leurs objectifs".

Eva Båsk, responsable du site GoodZero, nous fait part de sa vision de l'avenir du marché volontaire du carbone.

"L'un des changements significatifs que nous observons est l'importance croissante accordée aux projets d'évitement et d'élimination, l'accent étant mis de plus en plus sur l'élimination. Bien que cela offre de nouvelles opportunités, nous devons reconnaître les défis qui en découlent. La disponibilité et les effets à long terme des projets d'éloignement ne sont pas encore totalement compris, car nombre d'entre eux n'en sont qu'à leurs débuts. Alors que nous nous aventurons en terrain inconnu, il est essentiel de procéder avec prudence et de garantir l'efficacité et la durabilité de ces projets. À ce titre, la collaboration avec la communauté scientifique est essentielle pour aider à valider ces nouveaux projets d'élimination conformément à l'Accord de Paris.

Un autre aspect essentiel que nous devons aborder est l'extensibilité des projets d'éloignement. Tout en explorant leur potentiel, nous devons veiller à ce que ces projets puissent être mis à l'échelle de manière efficace pour avoir un impact significatif. L'investissement dans la recherche et l'innovation sera essentiel pour libérer tout le potentiel des solutions d'éloignement.

Par ailleurs, il est important de reconnaître que les compensations ne constituent pas à elles seules une solution globale. Elles constituent un outil précieux pour nous aider dans notre cheminement vers la neutralité nette, mais elles doivent s'accompagner d'efforts réels pour réduire les émissions au sein des opérations et de l'industrie d'une entreprise. Nous devons nous efforcer d'adopter une approche holistique qui tienne compte à la fois de la neutralité carbone et de la conservation de la biodiversité. Les projets qui prennent en compte la biodiversité en même temps que les compensations carbone ont le potentiel de créer des changements positifs significatifs et durables.

Enfin, un sujet qui me tient à cœur est la disparité entre le sud et le nord de la planète. Je suis fermement convaincu que le Nord doit réorienter ses projets de compensation carbone vers le Sud. Ces régions sont touchées de manière disproportionnée par les effets du changement climatique et devraient être les premiers bénéficiaires de notre soutien, en particulier financier. En orientant nos efforts vers les régions les plus vulnérables au changement climatique, nous nous alignons sur l'urgence de l'Accord de Paris et travaillons à l'objectif de réduction des émissions d'ici 2030.

Alors que nous envisageons l'avenir du marché volontaire du carbone, je peux facilement imaginer une transition vers un système obligatoire. Ce changement nécessiterait une réflexion approfondie et une collaboration entre les parties prenantes de l'industrie. En nous concentrant sur des projets d'élimination, en orientant nos efforts vers les pays du Sud et en adoptant une approche globale qui tient compte à la fois des émissions et de la biodiversité, nous pouvons faire des progrès considérables vers un avenir durable. Saisissons cette occasion d'inspirer le changement et de travailler ensemble pour un monde qui prospère en harmonie avec la nature."

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